En France, le nombre de loups augmente mais le loup reste une espèce menacée et suscite de nombreux débats. D’un côté, il y a une « recolonisation » du territoire par le loup, invisible et, de l’autre, le gouvernement a annoncé l’augmentation de quotas d’abattage de loups en adéquation avec celle d’attaques de troupeaux. Qui aurait cru que celui qui est à l’origine du meilleur ami de l’homme, pourrait être abattu par celui qui l’apprivoisait il y a 35000 ans ?
En Italie, la problématique n’est pas aussi présente : le loup n’a jamais disparu et fait partie de l’Histoire. En Roumanie, les coûts de main d’œuvre rendent la protection des troupeaux plus aisée. En Espagne, peu nombreux donc peu de problèmes, contrairement à l’ours, où le débat est plus mitigé.
Aux USA, certes le loup gris des Rocheuses est protégé mais connaît un taux de mortalité plus élevé. Pourtant, des élus veulent le retirer de la liste des espèces en danger et en autoriser la chasse. Les défenseurs de l’environnement ne cessent de déplorer un recul environnemental, notamment en matière d’exploitation de réserves de combustibles fossiles dans les P.N. ou la protection des espèces. Heureusement, leur forte présence sur le parc Yellowstone facilite leur observation en milieu sauvage.
Le loup à crinière ne vit qu’en Amérique du Sud, surtout au Brésil et peu présente dans son ensemble.
Menaces : destruction de son habitat causée par l’exploitation humaine (agriculture intensive) et ses conséquences : intoxication aux métaux lourds, accidents de voiture...
Trouvons des solutions de cohabitation entre le berger et le loup et participons à sa préservation.