Nous refusons de vendre toute activité en lien avec au moins une des dérives citées ci‑dessous. Un travail de longue haleine qui fait partie de notre ADN. Ne faisons pas du tourisme un outil de destruction !
Les impacts du tourisme
Les dérives sur la faune sauvage
Chasse & mise à mort
AFRIQUE DU SUD - ZIMBABWÉ - TANZANIE - BOTSWANA - NAMIBIE - THAÏLANDE - INDONESIE - PHILIPPINES - POLOGNE - FINLANDE - RUSSIE - DOM - CANADA - USA - COLOMBIE - MEXIQUE - PÉROU - ESPAGNE - PORTUGAL - FRANCE
À part le Kenya, de nombreux pays pratiquent encore la chasse aux trophées ou en boite (captivité), avec un trafic de fermes d’élevage où les touristes caressent avec les lionceaux, ou marchent avec les jeunes lions.
en Asie, les combats de coqs ou d’autres animaux sont souvent mortels. Mutilés et peints, ils ont des couteaux au bout des pattes et doivent se battre jusqu’à la mort pour des paris et des traditions. Sans parler des corridas où les toréros combattent les taureaux, sans avoir la moindre chance dans l’arène.
Ce que l’ego de l’Homme a créé est paradoxal, c’est à la fois la vénération de ces animaux sacrés et le souhait de les tuer à tout prix comme pour s’approprier ce qu’ils représentent.
« Tant que les lions n’auront pas leur propre conteur, l’histoire de la chasse glorifiera toujours le chasseur. »
proverbe zimbabwéen, extrait du livre «Lion hearted», Dr Andrew LOVERIDGE
En chiffres
25000 à 45000 €
est ce que vaut l’abattage d'un lion
+ 40 %
augmentation de l’importation d’espèces de chasse aux trophées depuis 5 ans
200 / an
corridas sont organisées en France
Maltraitance & spectacles
En chiffres
-60 %
il reste entre 3000 et 10 000 singes magots contre 17 000 il y a 30 ans !
-5000
tigres en milieu sauvage, et bien plus en captivité !
-5000
ours d’Asie en milieu sauvage et déclin jusqu’à 60%
600 $
le kilo de bile d’ours vendu pour servir l’industrie pharmaceutique traditionnelle chinoise.
75 %
des loutres sont en danger d’extinction en Asie du Sud Est
1 /5
reptiles est mencé d’extinction dans le monde
TOUS LES CONTINENTS
Les conditions de capture sont souvent horribles. Les animaux terrestres sont enlevés à leur habitat naturel et souvent les parents sont tués.
En Asie, des ours sont élevés pour leur bile, encaissés dans de minuscules cages et des tigres drogués dans des zoos ou «temples» servent pour les selfies avant de finir en morceau pour la médecine chinoise. Des éléphants sont enchainés près des temples.
En Indonésie, on visite des fermes de fabrication de café. Les civettes vivent dans de petites cages, ou enchaînées, près de leurs propres excréments.
En Asie et au Moyen Orient, des ours, coqs, guépards, singes en laisse font le show dans les rues, dans des zoos ou dans des centres commerciaux pour divertir les visiteurs.
Des « charmeurs de serpents » capturent et mutilent les serpents pour charmer le touriste qui croit que le serpent danse mais en réalité, il panique. Terrifié, affamé, enfermé, il s’affaiblit et finira sur le marché noir pour le trafic asiatique après avoir été cloué vivant.
Au Japon, on peut même câliner des loutres, chinchillas ou hérissons dans des bars.
Ce que nous préconisons
Quand vous visitez un parc avec des animaux sauvages, essayez de savoir si c’est un refuge ou un zoo. Pour cela, renseignez‑vous sur la provenance des animaux : est ce indiqué ? D’où viennent‑ils ? quelle est leur histoire ? y- at il réhabilitation ?
Évitez les lieux qui vous proposent des interactions directes avec les animaux (donner le biberon aux lionceaux, marcher avec les lions…). Privilégiez les parcs qui ont de vieux animaux, c’est bon signe, et bien sûr, pour les observer de loin. Aucun selfie, aucune caresse ou nourrissage…
N’assistez pas aux spectacles qui intègrent des animaux sauvages.
Ne donnez pas d’argent aux « charmeurs de serpents »; au contraire, vous pouvez leur faire comprendre qu’en tant que touriste, vous ne souhaitez plus voir les serpents en captivité mais vivre dans leur milieu naturel.
Et les animaux sauvages n’ont rien à faire dans des bars !
En chiffres
100 Km
C’est ce que parcourent les dauphins chaque jour dans les océans, peuvent plonger à 200 m de profondeur et passent - 20% du temps à la surface de l’eau.
50 %
C’est la perte de l’espérance de vie des cétacés en delphinarium. Pour une orque, elle est divisée par 6!
30 %
des dauphins décèdent après 24 h de captivité
TOUS LES OCÉANS
Les conditions de capture et de captivité des animaux marins sont controversées : jeunes, ils sont enlevés à leur habitat naturel.
Les delphinarium sont même parfois dans des centres commerciaux, notamment à Dubaï et en Asie. Il en existe plus de 200 dans le monde!
Dans les Caraïbes, les delphinarium se vantent d’être en semi liberté mais sont bien en totale captivité malgré le décor.
Des excursions proposent de « nager avec les dauphins» qui sont chevauchés par des personnes agrippant leurs nageoires.
Partout, les dephinariums et aquariums montrent des animaux angoissés (ours polaires, orques, dauphins...) avec des attaques de plus en plus nombreuses. Tous ces animaux présentent des signes de dépression flagrants.
Ce que nous préconisons
Ne visitez aucun delphinarium meme soit disant en semi liberté, lagon… si l’interaction est garantie, le dressage l’est aussi.
Monter sur des animaux
THAÏLANDE - CAMBODGE - LAOS - INDONESIE - SRI LANKA - INDE - NÉPAL
Pour monter sur un éléphant, il faut le tuer à l’intérieur : rituel le phajaan.
Le cornac (ou mahout), se tient à côté ou sur l’animal, avec un bâton crocheté (bullhook).
En Asie du Sud‑Est, les balades à dos d’éléphants sont presque toujours proposées aux touristes.
Dans certains camps appelés aussi orphelinat, sanctuaire,… on propose aussi des spectacles, des interactions excessives avec les éléphants.
De nombreux signes de maltraitance (eau et nourriture insuffisantes, chaînes aux pieds, pics derrière les oreilles …).
En Inde, on peut monter au fort d’Amber sur un éléphant battu et amaigri ou pour chercher le tigre.
Les éléphants sont forcés à porter plus qu’à leur mesure des jours entiers sous un soleil de plomb : une nacelle pèse jusqu’à 100 kg + poids du mahout + le poids des touristes ! Le compte n’y est jamais...
En chiffres
50 %
Des éléphants tués par le phajaan
200 Litres
C’est ce que doit boire un éléphant chaque jour.
150 Kgs
C’est la limite de ce que peut porter un éléphant.
Ce que nous préconisons
Ne jamais se servir des éléphants comme moyen de transport.
Partir en safari, en trek pour voir les éléphants à l’état sauvage ! Ou peut être aurez‑vous la chance de le rencontrer près des routes par hasard. Dans tous les cas, il ne faut pas l’approcher de face, toujours en biais avec un guide professionnel.
Sinon dans un sanctuaire, un vrai, vous pourrez les observer mais évitez tous ceux qui intègrent des interactions (spectacles, prendre le bain avec eux,…). Sur place, vérifiez que le cornac n’ait pas un bullhook et que les éléphants soient libres de leur mouvement. Attendez que l’éléphant vienne à vous plutôt qu’imposer une accolade. Le moment n’en sera que privilégié !
REPUBLIQUE DOMINICAINE - TUNISIE - MAROC - EGYPTE - TURQUIE - JORDANIE - INDE - GRÈCE (Santorin) - PAYS NORDIQUES
En République dominicaine, des balades équestres se font sur des chevaux amaigris voire battus.
Au Moyen‑Orient et partout ailleurs, des chevaux s’écroulent, épuisés, près des calèches (violence, nutrition...).
Sur le site de Petra, les équidés sont forcés à monter les escaliers de monastère.
À Santorin, des ânes affamés ne cessent de transporter des personnes au sommet de la falaise, maltraités, affamés, délaissés et exploités toute la saison estivale pour rejoindre Fira. Mais l’âne ou le mulet n’est morphologiquement pas fait pour porter des personnes…
La maltraitance des camélidés au Maghreb et Moyen Orient arrive aussi parfois.
Certains chiens de traîneau peuvent être surexploités ou maltraités : un rythme intense causant des blessures, de mauvaises conditions de captivité…
En chiffres
1300
chevaux, ânes, mulets et chameaux sont maltraités et forcés à travailler dans des conditions extrêmes, sur Petra.
30 Kgs
C’est la limite de ce que peut porter un âne, et sur les côtés.
Ce que nous préconisons
Dans tous les cas, évitez de monter à cheval sur tous les sites où il y’a beaucoup de monde !
Évitez de faire un tour en calèche sauf si vous êtes sûr du bien‑être des chevaux.
Dans tous les cas où un cheval, un camélidé ou un chien de traîneau est votre moyen de transport, il faut vérifier ses conditions de vie (maigreur, sueur, fouet, blessures, rythme…).
À Santorin, ne jamais monter avec les ânes par les escaliers mais à pieds ou en téléphérique. Vous pouvez, par contre, visiter sur le haut de l’île une association de protection des ânes qui luttent contre cette maltraitance.
Pourchasse & interactions
En chiffres
300 Mètres
C’est la distance de l’animal minimum à respecter : zone de vigilance dans lequel les perturbations générées par une embarcation (présence, bruit et gaz d’échappement) sont fortement ressenties par les animaux.
100 Mètres
C’est la limite pour la zone interdite. En deçà, les cétacés percevraient votre présence comme un danger ou une intrusion dans leur espace vital, et leur comportement en serait fortement perturbé.
ÎLE MAURICE - REPUBLIQUE DOMINICAINE - MEXIQUE - POLYNÉSIE FRANÇAISE - TANZANIE
Les habitats peuvent être dégradés par les activités de loisirs touristiques. Par exemple, l’observation de la faune peut entraîner un stress pour les animaux et modifier leur comportement naturel lorsque les touristes s’approchent trop près.À l’île Maurice, comme sur d’autres îles, on harcèle les dauphins, sans limite (distance, nage, période ...).
En République dominicaine, certains opérateurs agissent de même avec les baleines.
En Polynésie française, la mise à l’eau est automatique avec des baleines exténuées à jeun et avec leurs baleineaux.
Les interactions avec les animaux marins dont mise à l’eau nuisent à leur quotidien (capacité de sociabilisation, chasse pour s’alimenter, repos, …). Chaque fuite ou interaction est une dépense d’énergie considérable.
On pense souvent à notre « petite échelle » mais ces interactions (et encore plus le nourrissage) sont nombreuses, augmentent et modifient le comportement de ces espèces (instinct de survie, dépendance, …).
Notre proximité peut favoriser la transmission de maladies (idem crème solaire nocive) et elle même peut être dangereuse pour les voyageurs.
C’est pourquoi, dans de nombreux sanctuaires marins (ex : Pelagos en Méditerranée), la mise à l’eau avec la faune marine est interdite.
En Afrique ou ailleurs, certains chauffeurs pratiquent le hors piste et l’excès de vitesse, pourchassant les animaux ce qui cause stress et accidents de route. La proximité peut aussi créer une agressivité chez certains animaux (éléphants…).
Ce que nous préconisons
Évitez les activités où il est mentionné « nagez avec » et dans des zones surfréquentées. Parfois, la mise à l’eau est d’ailleurs interdite. Évitez les mises à l’eau s’il y a des petits (saison de mise bas).
Toute mise à l’eau (snorkeling ou plongée) doit se faire lentement, dans des zones isolées, sans jamais toucher ou chercher une approche volontaire avec l’animal.
Les animaux viennent à nous si nous ne les forçons pas.
Choisissez bien votre prestataire de whale watching (label, guide biologiste/naturaliste, pas de pourchasse, durée limitée…) :
👉 Privilégiez les labels « High Quality Whale watching » avec une zone de vigilance et une zone interdite (sauf dans le cas de la venue spontanée des cétacés au bateau) :
- Allure lente et progression calme et constante dès le repérage des cétacés et particulièrement dans la zone des 300 m.
- Pas d’approche en deçà de 100 m.
- Durée d’observation limitée à 30 minutes, 15 minutes si d’autres bateaux sont en attente.
- Un seul bateau dans la zone des 300 m.
- Ne jamais tenter de toucher, nourrir, ou nager avec un cétacé.
Choisissez un bon chauffeur/guide de safari qui ne dérange pas les animaux (approche lente, sur le côté, pas de hors piste (avertir le guide de votre refus si c’tétait le cas).
Nourrissage
BAHAMAS - POLYNÉSIE FRANÇAISE - AFRIQUE DU SUD - THAILANDE
Aux Bahamas les cochons nageurs ont été soûlés et nourris avec des chips par des touristes.
Le nourrissage des requins cause de nombreux accidents, excitant les requins sur certains spots (watching, cage) : le shark feeding.
Le nourrissage des raies, ours, singes … de manière continue ou avec des aliments inadaptés engendrent une proximité donc des difficultés de cohabitation et une dépendance à l’humain.
Aux Canaries, une plage qui accueillait des tortues marines a été submergée de touristes qui les nourrissaient tant et mal que ces tortues sont toutes mortes.
En chiffres
7
cochons nageurs morts en février 2017
Ce que nous préconisons
Ne pas nourrir les animaux sauvages (singes, cochons nageurs, …).
Éviter la nourriture dehors en bivouac.
Ne pas pratiquer le shark feeding.
Selfies
En chiffres
300 %
C’est l’augmentation de selfies avec des animaux sauvages en quelques années.
Quelques dates :
- 2014 : un dauphin meurt en Chine du Sud pour un selfie
- 2016 : idem en Argentine
- 2017 : idem en Espagne
Cernés par des centaines de touristes, ils meurent déshydratés ou à cause d’un surplus de stress.
En Amérique centrale et du sud, des locaux proposent des photos avec des paresseux qu’ils enlèvent de leur milieu pour les touristes en quête de selfies.
On l’a vu la maltraitance a lieu partout pour se faire photographier avec animaux sauvages : tigres drogués, lionceaux, sur un éléphant, tenir un guépard en laisse,...
Les étoiles de mer meurent asphyxiées quand elles sont sorties de l’eau.
Ce que nous préconisons
Ne jamais sortir de son habitat naturel ni toucher un animal pour un selfie (étoiles de mer, cétacés, poissons,…)
Évitez de lui causer du stress ou de le déranger ou de le déplacer pour une simple photo.
Ne pas visiter les parcs où propose un selfie avec un animal sauvage.
Alimentation
En chiffres
10 Millions
chiens tués pour la viande en Chine et sont revendus aux touristes (sous couvert de poulet).
THAÏLANDE - CHINE - INDONÉSIE
En Asie du Sud‑Est, certains restaurants et ventes à la sauvette vous proposent du chien, du chat ou du rat sous couvert de poulets.
En Indonésie, on visite des fermes de fabrication de café, fabriqués à partir d’excréments de civettes en captivité.
De jeunes singes terrifiés sont gardés enchaînés, dressés de façon cruelle et forcés de grimper aux arbres pour cueillir noix de coco utilisées pour lait, l’huile et d’autres produits.
Ce que nous préconisons
Pourquoi ne pas profiter de votre voyage pour essayer le régime végétarien : bon pour la santé et la planète, vous éviterez aussi les mauvaises surprises.
En Indonésie et Thaîlande, évitez les fermes de fabrication de café et la coco thaïe en boite ou tout dérivé de lait de coco.
Pollution sonore et lumineuse
Pollution atmosphérique et bruit
Les transports aériens, routiers et ferroviaires ne cessent d’augmenter en raison du nombre croissant de touristes et de leur plus grande mobilité. En fait, le tourisme représente plus de 60 % de l’ensemble des voyages aériens.
Une étude a estimé qu’un seul vol transatlantique aller‑retour émet près de la moitié des émissions de CO2 produites par toutes les autres sources. C’est‑à‑dire éclairage, chauffage, utilisation de la voiture,… consommées par une personne moyenne chaque année – c’est une statistique assez choquante !
Vous pouvez, vous aussi, vous amuser grâce par exemple au site de l’ADEME de calculer votre empreinte carbone. À mon avis, vous serez vite très embarrassée de constater que vos émissions sont BEAUCOUP plus élevées que ce que vous supposez…
Quoi qu’il en soit, la pollution atmosphérique due au transport touristique a des répercussions à l’échelle mondiale. Tout ceci notamment en raison des émissions de CO2 liées à l’utilisation de l’énergie dans les transports. Cela peut contribuer à une grave pollution atmosphérique locale. Elle contribue également au changement climatique.
Heureusement, grâce aux progrès technologiques dans le domaine de l’aviation, des avions et des carburants plus respectueux de l’environnement sont utilisés dans le monde entier. Même si le problème est loin d’être réglé. Si vous voulez vraiment contribuer à sauver l’environnement, la solution consiste à rechercher d’autres moyens de transport et à éviter de trop prendre l’avion.
Aussi, vous pouvez chercher des moyens de compenser votre empreinte carbone.
La pollution sonore peut également être un problème
A vari dire, la pollution sonore causée par les avions, les voitures, les bus (+ les motoneiges et les jet‑skis, etc.) peut être source de gêne, de stress et même de perte d’audition pour les humains. Elle est de plus source de détresse pour la faune et peut amener les animaux à modifier leur mode d’activité naturel. Ayant enseigné pendant plusieurs années dans une université située à proximité de l’aéroport de Londres Heathrow, ce sujet a toujours suscité l’intérêt de mes étudiants et a constitué un choix populaire de sujet de dissertation.
En chiffres
Achats
Étoiles de mer, coquillages....sont pêchés pour remplir les boutiques de souvenirs.
Prélever du milieu naturel ou acheter des produits issus du milieu naturel nuit à l’écosystème.
Chaque achat doit être réfléchit, dans son quotidien comme en voyage.
En chiffres
52000000000 $
C’est ce que rapporte l’industrie pharmaceutique chinoise, par an.
Ce que nous préconisons
Ne pas prélever du milieu naturel des plantes ou animaux.
Ne pas ramasser ni acheter étoiles de mer, coquillages...
Ne pas acheter de produits liés à la maltraitance animale ou à la perte de la biodiversité (café Kopi luwak, coco thaïe, ivoire, dents de requins,…).
Les impacts sur la biodiversité
Réduction des habitats
Urbanisation, développement routier, multiplication d’activités…
Surexploitation des ressources
Gestion de l’eau, des énergies…
Pollution
Déchets (plastique), pollution chimique (crème solaire)…
Changement climatique
Émission de Gaz à effets de serre surtout à cause de l’avion
Prélèvements & introductions
Le piétinement, le ramassage et l’introduction d’espèces invasives
Surfréquentation
Les impacts sont intensifiés
Réduction des habitats
Développement des infrastructures
La construction des hébergements et le développement des axes routiers, d’infrastructures et d’activités côtières ont induit :
- à la destruction des milieux : des forêts, de mangroves, de zones humides…
- à la dégradation des milieux : l’extraction de sable, l’érosion des plages et dunes de sable, artificialisation…
- au dérangement ou à la mort de la faune sauvage (ex : collisions, fragmentation)
L’urbanisation intensive d’hôtels de masse a aussi corroboré cet impact, en ignorant souvent le milieu sans composer avec lui. Le développement des marinas et des brise‑lames ont pu entraîner des modifications des courants et des côtes et ont dégradé et détruit certains milieux. Les animaux peuvent être déplacés de leur habitat et le bruit de la construction peut les perturber.
👉 Nous ne proposons pas d’hébergements qui ne respectent pas leur environnement
En chiffres
2 %
C’est le taux de croissance de l’urbanisation estimé par an
20 à 40 %
des voyageurs choisissent leur lieu de voyage en fonction du milieu naturel environnant.
15 %
sont protégées, selon le Centre mondial de surveillance de la conservation de l'UICN et du PNUE (=20 millions de km2).
4 %
des océans de la planète sont protégés, malgré des progrès remarquables (=15 millions kms²= taille Russie).
Surexploitation des ressources
En chiffres
150 à 300 L d’eau
C’est ce qu’un touriste consomme pour 1 nuit
50 litres
Une piscine consomme 50 à 200L/ baigneur
300 m3 / an
La salle de sport consomme 300 à 500m3/an
3 /4 des dépenses
énergétiques d’un hôtel.
Écologie rime avec économie
La surexploitation d’espèces sauvages : surpêche, déforestation, braconnage… est un véritable fléau pour la biodiversité. La production alimentaire par l’excès de viandes et poissons et le gaspillage alimentaire est le secteur économique ayant le plus grand impact sur la biodiversité, contribuant à ce jour à 60 % de la perte totale de biodiversité.
L’eau est une ressource vitale pour l’ensemble du vivant. Mais nous en manquons de plus en plus et le touriste a tendance à consommer plus d’eau en vacances, notamment la douche plus longue qu’à la maison.
Les charges électriques d’un hébergement sont le chauffage (31%), la climatisation (15%), l’eau chaude (17%), l’éclairage (12%).
👉 Nous proposons des repas végétariens en option et collaborons avec des hébergements qui respectent leur environnement
Pollution
Crème solaire & déchets
La crème solaire est une pollution chimique; elle participe au blanchissement des coraux, est nocive pour la faune marine en général à cause de filtres UV et toxiques (l'oxybenzone, l'octinoxate, l'octocrylène) au point que certains pays interdisent certaines crèmes solaires (Hawaiï, Palaos).
👉 Prenez un t‑shirt en Lycra et une crème solaire non nocive pour les coraux; ex : Alphanova sun, mon coup de cœur ❣, Niu, laboratoire Biarritz, EQ evoa. Nous offrons une crème solaire pour tout voyage sauvage en bord de mer.
Tout finit en mer : plastique, mégots…ils polluent l’eau et blessent la faune marine; 8 touristes sur 10 visitent des zones côtières. Le plastique est un fléau, il se désagrège en particules ingérées par des animaux, avant d’être consommés.
👉 Il faut éviter un maximum de déchets dans la valise. Nous boycottons les bouteilles en plastique et offrons une gourde à votre disposition.
Le plastique à usage unique est un moyen efficace et économique de se conformer aux normes d’hygiène, pour les hôtels et croisières déversés en eaux usées (microplastiques) dans les océans.
👉 Nous collaborons avec des hébergements qui évitent le plastique et minimisent les déchets.
Dans l’Himalaya, le tourisme transforme la montagne en poubelle ! En effet, ces écosystèmes en très haute altitude sont fragiles et la gestion des déchets dans ces conditions est ingérable.
👉 Nous ne proposons pas de voyages dans ces conditions extrêmes.
En chiffres
25000 Tonnes
crème solaire déversées chaque année dans les océans.
20 Minutes
suffisent pour qu’1/4 de la crème solaire se déverse dans l’eau.
10 %
des coraux sont menacés par les filtres solaires et en même temps, 25% des espèces marines dépendent du corail.
8 millions de tonnes
de plastique chaque année se déversent dans les océans, si bien que nous ingérons l’équivalent d’1 CB (5g) par semaine !
430 millions de tonnes
de plastique produits chaque année, dont 2/3 à courte durée, et a été multipliée par 22 au cours des 50 dernières années.
99 %
du plastique est fabriqué à partir de substances chimiques provenant de sources polluantes et non renouvelables.
Changement climatique
Avoir conscience de notre impact
L' impact "négatif" du voyage est avant tout généré par les émissions carbone du transport aérien.
Toutefois, nous pensons que s'il est important de toujours en avoir conscience, le voyage a aussi un impact positif à la fois sur notre regard au monde (relativité, positivité, ouverture d'esprit...).
Le tourisme est surtout un levier de développement environnemental et social, il offre un moyen financier de protéger notre biodiversité et favorise les populations locales.
Avoir conscience de son empreinte carbone en voyage, c’est bien, mais l’avoir au quotidien c’est mieux ☺️. Des petites geste quotidiens qui ont leur importance 🌱
Voyager doit être un acte réfléchi, un rêve qui se prépare et un projet qui se façonne pour avoir le temps de se déconnecter. Prendre le temps de s’immerger dans la nature, de profiter de chaque moment, de découvrir intensément chaque région et partager avec les populations locales. Avoir le temps de participer à des activités à impact positif.
👉 C'est pourquoi, nous avons choisi de nous engager localement aussi sur notre impact carbone.
Prélèvements & introductions
Espèces Exotiques Envahissantes
Le prélèvement et l’importation d’espèces animales ou végétales a des conséquences souvent irréversibles sur les écosystèmes, où elles deviennent des espèces invasives. Elles peuvent provoquer la disparition des espèces natives voire endémiques de plusieurs manières : hybridation, prédation, transmission de maladies, etc.
Le piétinement par les touristes mais surtout les transports prélève de nombreuses espèces (corail, herbiers, herbes, fleurs, plantes, coquillages…). Par exemple, l’ancrage endommage ou tue le corail et les herbiers; ceci ayant ensuite un impact sur tout l’écosystème marin. Le prélèvement de sable, de roches, de pierres pour le BTP a des conséquences sur l’érosion…
En chiffres
40 % à 50 %
des extinctions sont partiellement ou totalement (16%) dûes aux EEE.
+1600 milliards $
Équivaut aux dépenses mondiales occasionnées par les Espèces Exotiques Envahissantes.
Surfréquentation
En chiffres
95 %
des touristes se concentrent sur 5 % des espaces dans le monde.
1,5 milliard par an
Voyagent par an à l’international et augmentent chaque année.
+3 à 4 % par an
de touristes en plus sur la planète (= 60 X qu’en 1950 et + 133 % en 20 ans).
Tourisme de masse
Les touristes privilégient souvent les mêmes périodes de l’année (vacances scolaires) et les mêmes zones du monde avec une prédilection pour les sites naturels (en premier lieu, les zones littorales).
Le secteur a bénéficié de l’essor de la mondialisation et des progrès technologiques qui ont rendu le voyage plus accessible : baisse des prix des billets, simplicité de réservation par Internet, l’économie collaborative…
Les dommages causés par une quantité ingérable de personnes sur des lieux inadaptés sont plus importants lorsque les visiteurs sont en pleine nature, au contact de la flore et de la faune. C’est le cas au Machu Pichu ainsi que dans d’autres destinations et attractions bien connues. Des quotas sont souvent mis en place pour réguler.
👉 Nous évitons les lieux et périodes surfréquentés et ne proposons pas de voyages en groupes supérieurs à 12 personnes en nature et 8 avec les animaux sauvages.
"Le jour viendra où les personnes comme moi regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent aujourd'hui le meurtre des êtres humains." Léonard de Vinci
« Le jour où l'on comprendra qu'une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires. » Boris Cyrulnik
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