Éviter les zones surfréquentées

🌍 Afrique de l'Est : safaris guidés et parcs nationaux emblématiques

Le Kenya et la Tanzanie sont les destinations de safari les plus connues.
Les safaris s'y déroulent majoritairement dans de grands parcs nationaux, avec des itinéraires guidés, souvent en petits groupes.

  • Langue & culture : destinations historiquement plus accessibles aux voyageurs francophones.

  • Organisation : parcs publics, règles communes, itinéraires balisés.

  • Faune : très dense, grands rassemblements saisonniers (migration, naissances).

  • Expérience : observation spectaculaire, paysages ouverts, safaris “classiques”.

👉 Idéal pour une première approche du safari africain et pour ceux qui souhaitent être accompagnés de A à Z.

🌿 Afrique australe : réserves privées et safaris plus exclusifs

En Afrique du Sud, Botswana, Namibie ou Zimbabwe, le safari s'organise souvent différemment, notamment dans des réserves privées ou des concessions.

  • Langue & culture : destinations majoritairement anglophones.

  • Organisation : réserves privées, quotas de véhicules, règles plus strictes.

  • Faune : moins concentrée mais observations plus intimistes.

  • Expérience : safaris hors‑piste, marches guidées, temps d'observation plus longs.

👉 Idéal pour les voyageurs recherchant une approche plus immersive et confidentielle.

🚗 Le safari en autotour : liberté et responsabilité

Certaines destinations, comme l'Afrique du Sud ou la Namibie, permettent le safari en autotour.

  • Plus de liberté et de flexibilité.

  • Demande une bonne préparation et une vraie compréhension des règles de conduite en milieu naturel.

  • Expérience très différente d'un safari guidé.

👉 Adapté aux voyageurs autonomes, à l'aise avec l'anglais et la conduite.

Kenya

  • La Réserve Nationale du Masai Mara souffre de surtourisme une grande partie de l'année, à l'exception de la saison des pluies. Sa renommée mondiale, la densité de sa faune, son accessibilité et sa superficie relativement réduite en font une zone extrêmement fréquentée, notamment pendant la grande migration. Les scènes de regroupements de véhicules autour des prédateurs ou des traversées de rivière sont devenues courantes. 👉 éviter les zones : rivière Mara; Sekenani; portes principales.
  • Le Parc National de Nairobi est très fréquenté, en particulier les week‑ends, les jours fériés et durant les mois de juillet et août. Le principal problème réside dans sa petite taille, qui concentre rapidement visiteurs et véhicules. Son intérêt majeur reste toutefois le burning site, symbole fort de la lutte contre le braconnage et du combat pour la protection de la faune africaine.

  • Le Parc National d'Amboseli est très fréquenté, surtout les week‑ends, les vacances scolaires et juillet‑août. Sa taille modeste et sa réputation pour les éléphants et la vue sur le Kilimandjaro concentrent rapidement visiteurs et véhicules dans certaines zones.

  • Le Lac Naivasha et Crescent Island sont très fréquentés, surtout pendant les week‑ends, les vacances scolaires et de juin à octobre. Leur accessibilité facile depuis Nairobi attire de nombreux visiteurs pour des excursions, ce qui concentre rapidement les voyageurs et les bateaux.

Tanzanie

  • Le Parc National du Serengeti est l'un des Parcs les plus célèbres d'Afrique et l'un des plus visités. La fréquentation est particulièrement élevée en juillet et août. Dans certaines zones et à certaines périodes, l'afflux de véhicules peut nuire à la tranquillité des animaux et à la qualité de l'expérience, malgré l'immensité du Parc. 👉 éviter les zones : Seronera; Rivière Mara (Nord).
  • Le cratère du Ngorongoro est très fréquenté, surtout pendant la haute saison touristique et les vacances scolaires. Sa taille limitée et sa concentration unique d'animaux attirent de nombreux visiteurs, ce qui peut créer des embouteillages autour des prédateurs et des points d'eau. Malgré cette affluence, le site reste exceptionnel pour observer la grande diversité de la faune dans un cadre spectaculaire.

Afrique du Sud 

  • Le Parc National Kruger est l'un des parcs les plus accessibles et les plus populaires du continent. Son réseau routier dense, la possibilité de visites en autonomie et sa notoriété attirent un grand nombre de visiteurs, notamment pendant les vacances scolaires sud‑africaines. Certaines zones deviennent alors très fréquentées, en particulier autour des points d'eau et des observations de grands mammifères. 👉 Sud du Parc; routes goudronnées

Botswana

  • Le Parc national de Chobe est très fréquenté, surtout pendant la haute saison touristique de juin à septembre et les vacances scolaires. Sa réputation pour ses impressionnants troupeaux d'éléphants et ses safaris fluviaux attire de nombreux visiteurs, ce qui peut entraîner une concentration importante de véhicules et de bateaux autour des points d'eau. Malgré cette affluence, le parc reste un site exceptionnel pour observer la faune dans son habitat naturel, offrant un symbole fort de la richesse et de la fragilité de la biodiversité botswanaise.

Namibie

  • Le Parc national d'Etosha est très fréquenté, surtout pendant la saison sèche de mai à octobre et les vacances scolaires. Les points d'eau aménagés concentrent rapidement visiteurs et véhicules, car ils permettent d'observer de près les animaux. Malgré cette affluence, le parc reste un site exceptionnel pour découvrir une grande diversité de mammifères et d'oiseaux dans des paysages uniques, offrant un symbole fort de la beauté et de la fragilité des écosystèmes namibiens.

Quelles sont les zones peu fréquentées ?

Certaines zones, comme quelques Parcs Nationaux très connus, sont aujourd'hui victimes de surtourisme, surtout dans les zones proches des portes d'entrée et pendant les vacances scolaires. Dans les parcs les plus réputés, il n'est pas rare de se retrouver avec des dizaines de véhicules autour d'un même animal, ce qui génère du stress pour la faune, dégrade l'expérience d'observation et va à l'encontre d'un tourisme respectueux.

👉 C'est pourquoi nous avons fait le choix de retirer certains Parcs mythiques de nos itinéraires (Masai Mara et Kruger sauf période des pluies) et adaptons nos circuits en fonction de la période pour répartir les flux et limiter notre impact.

Kenya

  • La Réserve Nationale du Masai Mara souffre de surtourisme une grande partie de l'année, à l'exception de la saison des pluies. Sa renommée mondiale, la densité de sa faune, son accessibilité et sa superficie relativement réduite en font une zone extrêmement fréquentée, notamment pendant la grande migration. Les scènes de regroupements de véhicules autour des prédateurs ou des traversées de rivière sont devenues courantes. 👉 éviter les zones : rivière Mara; Sekenani; portes principales.
  • Le Parc National de Nairobi est très fréquenté, en particulier les week‑ends, les jours fériés et durant les mois de juillet et août. Le principal problème réside dans sa petite taille, qui concentre rapidement visiteurs et véhicules. Son intérêt majeur reste toutefois le burning site, symbole fort de la lutte contre le braconnage et du combat pour la protection de la faune africaine.

  • Le Parc National d'Amboseli est très fréquenté, surtout les week‑ends, les vacances scolaires et juillet‑août. Sa taille modeste et sa réputation pour les éléphants et la vue sur le Kilimandjaro concentrent rapidement visiteurs et véhicules dans certaines zones.

  • Le Lac Naivasha et Crescent Island sont très fréquentés, surtout pendant les week‑ends, les vacances scolaires et de juin à octobre. Leur accessibilité facile depuis Nairobi attire de nombreux visiteurs pour des excursions, ce qui concentre rapidement les voyageurs et les bateaux.

Tanzanie

  • Le Parc National du Serengeti est l'un des Parcs les plus célèbres d'Afrique et l'un des plus visités. La fréquentation est particulièrement élevée en juillet et août. Dans certaines zones et à certaines périodes, l'afflux de véhicules peut nuire à la tranquillité des animaux et à la qualité de l'expérience, malgré l'immensité du Parc. 👉 éviter les zones : Seronera; Rivière Mara (Nord).
  • Le cratère du Ngorongoro est très fréquenté, surtout pendant la haute saison touristique et les vacances scolaires. Sa taille limitée et sa concentration unique d'animaux attirent de nombreux visiteurs, ce qui peut créer des embouteillages autour des prédateurs et des points d'eau. Malgré cette affluence, le site reste exceptionnel pour observer la grande diversité de la faune dans un cadre spectaculaire.

Afrique du Sud 

  • Le Parc National Kruger est l'un des parcs les plus accessibles et les plus populaires du continent. Son réseau routier dense, la possibilité de visites en autonomie et sa notoriété attirent un grand nombre de visiteurs, notamment pendant les vacances scolaires sud‑africaines. Certaines zones deviennent alors très fréquentées, en particulier autour des points d'eau et des observations de grands mammifères. 👉 Sud du Parc; routes goudronnées

Botswana

  • Le Parc national de Chobe est très fréquenté, surtout pendant la haute saison touristique de juin à septembre et les vacances scolaires. Sa réputation pour ses impressionnants troupeaux d'éléphants et ses safaris fluviaux attire de nombreux visiteurs, ce qui peut entraîner une concentration importante de véhicules et de bateaux autour des points d'eau. Malgré cette affluence, le parc reste un site exceptionnel pour observer la faune dans son habitat naturel, offrant un symbole fort de la richesse et de la fragilité de la biodiversité botswanaise.

Namibie

  • Le Parc national d'Etosha est très fréquenté, surtout pendant la saison sèche de mai à octobre et les vacances scolaires. Les points d'eau aménagés concentrent rapidement visiteurs et véhicules, car ils permettent d'observer de près les animaux. Malgré cette affluence, le parc reste un site exceptionnel pour découvrir une grande diversité de mammifères et d'oiseaux dans des paysages uniques, offrant un symbole fort de la beauté et de la fragilité des écosystèmes namibiens.

Choisir un bon guide respectueux

Un bon guide, ça fait toute la différence pour éviter la foule ! Comment on le reconnaît ?

  • Il vous propose de partir de la zone d’observation proche dès que plus de 5 véhicules sont déjà présents autour d'un animal, afin de préserver sa tranquillité
  • Il utilise peu ou pas le talkie‑walkie, évitant ainsi les attroupements de véhicules
  • Il donne les consignes de sécurité avant ou au début du safari
  • Il ne pourchasse pas les animaux et ne fait pas de hors piste
  • Il garde ses distances, surtout en Parc National
  • Il prend le temps d'expliquer chaque animal observé : comportements, interactions, rôle dans l'écosystème
  • Il connaît parfaitement les zones isolées et moins fréquentées et les privilégie autant que possible
  • Il n’a pas peur de refuser une demande si c’est pour le bien de la biodiversité ou pour la sécurité des voyageurs
  • Les pourboires ne sont pas des montants obligatoires mais restent à votre discrétion 

👉 Voyager avec ce type de guide, c'est vivre une expérience plus authentique, plus calme, et surtout plus respectueuse des animaux.

« Il ne peut y avoir de tourisme durable sans prendre en compte la cause animale,

on ne peut parler de climat sans prendre en compte la biodiversité. »