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Voyage sauvage by Terres 2 Découvertes
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Découvrez l'univers des autres animaux

La girafe

La girafe est le plus grand animal terrestre car après des millions d'années d’évolution, la girafe a acquis un cou particulièrement allongé qui lui permet notamment de brouter haut dans les arbres.

Il en existe 9 sous espèces, toutes en Afrique. Toutefois, 4 d’entre elles se portent très bien ! En effet les girafes d’Angola, de Rothschild, du Cap et du Niger ont vu leur population augmenter jusqu’à multipliées par 7. Au contraire, les girafes masaï, réticulées, du Soudan et de Nubie ont vu leurs effectifs chuter. La girafe de Nubie estimée à +20 000 en 1980, est aujourd’hui à 650 soit une baisse de 97 %. 

Pourtant, les girafes font partie des espèces qui ont la capacité d’adaptation la plus importante. Elles n’ont pas besoin de boire quotidiennement, se nourrissent aussi bien de branches et de feuilles (principalement de l’acacia) que de fleurs et de fruits.

Les 4 menaces principales :

  • La destruction de leur habitat : déforestation, urbanisation, agriculture, projets miniers
  • Les guerres civiles :  migrations, opérations militaires
  • Le braconnage : chasse aux trophées / chasse illégale (viande)
  • Le changement climatique :  période de sécheresse plus longue…

Les girafes sont menacées d’«extinction silencieuse», classées par l’Union pour la Conservation de la Nature parmi les espèces vulnérables à l’extinction, le premier stade de la liste rouge des espèces menacées. En Afrique, le nombre de girafes a diminué de 40 % entre 1985 et 2015, mais leur classement dans la catégorie des espèces vulnérables ne date que de 2016.

Protégeons toutes les girafes et leur habitat

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La hyène

La hyène forme la famille des hyenidés (Hyaenidae) et appartient à un sous‑ordre des feliformia, donc plus proche des félins et non des canidés bien qu’elle ressemble à un gros chien. Plutôt nocturne, on la dénigre : sale, vicieuse, méchante, bête, surnoise… la hyène pâtit d’une image terriblement négative à cause de son cri, semblable à un rire désagréable qui signifie simplement qu'elle a trouvé de la nourriture

Mais c’est bien peu connaître ces incroyables animaux: ces carnivores charognards sont extrêmement intelligents et jouent un rôle essentiel dans la préservation des écosystèmes en évitant la propagation de maladies liées à la putréfaction des corps. Elles sont d’impitoyables chasseuses, difficiles à semer et berner. On est loin de l’image de la hyène incapable de chasser par elle‑même et dépendant des lions pour se nourrir !

Il existe 4 espèces : la hyène tachetée « peu menacée », rayée, « quasi menacée », brune, « quasi menacée », le protèle ou loup fouisseur, « peu menacé ».

La hyène est une espèce courante présente en Afrique Sub‑saharienne : Tanzanie, Kenya, Zimbabwe, Botswana, Afrique du sud, Soudan, Mali... et jusqu’à l’Inde. Elle vit dans les milieux semi‑désertiques, savane, bush, et forêt de montagne. Elle est moins présente en forêt épaisse. Elle a été vue jusqu'à 4 000 mètres en Afrique de l'est.

Considérées injustement comme des « nuisibles » à cause de la mauvaise réputation qui leur colle à la peau – dans certaines cultures, on leur attribue des pouvoirs maléfiques –, les hyènes sont souvent abattues sans raison.

Aujourd’hui encore,

  •  le piégeage
  •  l’empoisonnement 
  • la chasse

font partie des principales menaces qui pèsent sur leur conservation.

Autrefois, on les trouvait jusqu’en Europe mais depuis longtemps, désormais, elles se cantonnent à l’Afrique et, dans une moindre mesure, le Moyen‑Orient et l’Inde. Pourtant, les hyènes jouent un rôle essentiel dans la préservation des écosystèmes en tant que charognards. Comme les vautours, elles débarrassent les milieux des carcasses d’autres animaux et évitent ainsi la propagation de maladies liées à la putréfaction des corps.

Protégeons les hyènes et redorons leur image

Le glouton ou carcajou

Le glouton, appelé aussi gulo gulo ou Carcajou appartient à la famille des mustélidés. Des sous espèces existent comme le glouton arctique et boréal. Ce carnivore mesure près d’1m et peut atteindre 18 kg. Il ressemble un peu à un petit ours mais on le reconnaît à son masque facial et sa queue touffue. Sa fourrure est dense et ne retient pas l'eau, ce qui lui permet de résister aux grands froids. Il a une tête ronde et large, de petits yeux et des oreilles courtes et arrondies et des pattes courtes. Ses longues griffes courbées lui permettent de grimper et creuser.

Parfois dangereux et agressif, il est surnommé «animal le plus féroce du Grand Nord ». Il est craint par les hommes : très rusé et doué d'une force peu commune, il possède des facultés hors du commun pour échapper aux chasseurs et trouvera les moyens de s'échapper. Son instinct de survie des plus impressionnants peut expliquer sa voracité et lui a valu le nom « d'esprit maléfique ». Le glouton se nourrit le plus souvent de carcasses de gros animaux morts. Solitaire et farouche, il vit dans la taïga et la toundra d’Amérique du Nord et d’Eurasie. Il préfère généralement rester à l'écart des humains. Le mâle couvre un territoire de plus de 1 000 km2.

Les menaces qui pèsent sur lui sont :

  • la réduction, fragmentation ou destruction de son habitat naturel (urbanisation, agriculture, activités forestières)
  • La chasse, au piégeage et à l'utilisation d'appâts empoisonnés, destinés aux loups
  • La diminution de la population de loups : ses carcasses d'animaux sont une source importante de nourriture
  • Le changement climatique : augmentation considérable des températures estivales et raréfaction de la neige

Sa population en Finlande a fortement réduit : moins de 300 spécimens au nord. Il est en danger de disparition dans tout l'est du Canada et diminue dans la partie continentale des États‑Unis : 300 gloutons.

C’est une espèce difficile à protéger car il a un vaste territoire. Il faudra étudier ses déplacements et protéger les corridors naturels, pour échanger des gènes et s’adapter aux conditions climatiques.

Protégeons notre planète pour protéger le glouton

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Équateur/Galápagos

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Le paresseux

Mammifère arboricole d'Amérique tropicale, le paresseux  a un mode de vie original. il est presque toujours suspendu à l'envers dans les arbres et se déplace avec lenteur, ce qui le caractérise. Il mesure jusqu’à 80 cm, des poils rêches avec des tons verts (dû à la présence de symbiotes chlorophylliens, des cyanobactéries, et algues vertes). Il se nourrit de feuilles coriaces, fruits et légumes. Il existe 2 types de paresseux :

  • l’AÏ : plus petit, il possède des mains à 3 griffes et 9 vertèbres cervicales : paresseux à gorge brune, trois doigts, à crinière et nain
  • le unau : plus massif, ne possède que 2 griffes à chaque main, et 6 vertèbres cervicales : unau d'Hoffmann et paresseux à deux doigts.

Le paresseux est menacé par :

  • Les changements climatiques
  • La déforestation
  • La fragmentation / perte d’habitat (construction de routes, expansion des villes, …)
  • L’approche non éthique des touristes et locaux (selfies, domestication)

Les paresseux ne peuvent plus se déplacer librement, ils sont renversés par les voitures ou attaqués par des chiens. Le rôle du paresseux est incroyable : 

  • sa toison abrite une diversité biologique exceptionnelle (algues, faune entomologique, insectes). Elle sert de nourriture et d’abri pour 120 papillons, 1000 coléoptères, et acariens, se nourrissant d'excréments. 
  • l’animal est porteur sain de virus issus de zones tropicales, donc représente un levier de développement de méthodes de prévention, de détection et de traitement de ces affections.

Engageons‑nous à protéger leur environnement et prenons soin de lui.

Le fourmilier / tamanoir

Les fourmiliers sont d’une famille proche des paresseux. On trouve le fourmilier géant ou grand tamanoir, qui mesure 60 cm de haut et 2m de long (avec la queue), les tamandous qui mesurent 90 cm en longueur, et le Myrmidon, petit fourmilier arboricole de 35 cm de long. Les deux fourmiliers type tamandous, Tamandua du Sud et tamandua du Mexique, plus petits, sont arboricoles, contrairement au fourmilier géant. Ils sont généralement blanc‑jaunâtre, avec une large bande latérale, couvrant quasiment tout le côté du corps.Comme son nom l’indique, un fourmilier mange surtout des fourmis (env 30 000/j), mais il aime aussi des termites et d'autres insectes comme les coccinelles. Il possède un long et fin museau et une grande queue touffue. Sa couleur prédominante est le gris, avec une large bande noire, bordée de blanc, commençant au buste, et passant obliquement au‑dessus de l'épaule, diminuant au fur et à mesure 

Il est réparti de manière extensive en Amérique du Sud et centrale, fréquentant les basses savanes humides, le long des berges, et dans la profondeur des forêts humides, mais nulle part abondant. Le myrmidon est originaire des régions les plus chaudes d'Amérique tropicale. De la taille d'un rat, il est exclusivement arboricole.

Le tamanoir est le plus menacé de tous les fourmilier. Ce sont aujourd’hui :

  • la chasse pour sa viande ou abattu par mesure de prévention
  • les accidents routiers 
  • la destruction massive de son territoire via la déforestation.

L’espèce a ainsi décliné de 30% en l’espace de 10 ans seulement. Forcé de s’aventurer plus près des habitations humaines, l’animal considéré comme dangereux est aussi régulièrement tué en représailles.

Protégeons‑le ainsi que son territoire

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Le coati

Le coati est un cousin du raton laveur. C’est un excellent grimpeur qui passe beaucoup de temps dans les arbres. Ses caractéristiques : un museau pointu avec aux extrémités une petite trompe, longue queue touffue, des griffes acérées. Il mesure jusqu’à 70 cm et pèse 10 kgs. C’est un animal sociable qui vit en groupe de plusieurs dizaines d’animaux de type matriarcal. Le coati peut se révéler un féroce combattant. Ses principaux prédateurs : le renard, le jaguar et des rapaces. 

Le coati vit dans divers milieux : zones boisées, forêts tropicales humides à sèches, plaines et savanes tropicales, entre 0 et 3000 mètres d’altitude. Il vit en Amérique du Sud, en Amérique Centrale et au Mexique. Le coati brun et roux sont 2 sous espèces. 

La population est peu menacée mais en baisse donc à surveiller. Les menaces pesant sur le coati sont :

  • Perte et fragmentation de son habitat : déforestation à cause de l’agriculture et l’urbanisation
  • Chasse et braconnage pour sa peau et sa viande
  • cohabitation avec l’homme : destruction, collisions…

Ce sont des animaux sympathiques, curieux mais qui peuvent facilement devenir agressifs surtout les jeunes mères. Certaines personnes les capturent et en font des animaux de compagnie. 

Tout comme les ratons laveurs, ils sont considérés comme une espèce exotique envahissante en Europe car n’auraient pas de prédateurs. Heureusement, ils n’ont pas été introduits en Europe.

Rencontrez ces animaux charmeurs et intrigants 

Le raton laveur

Le raton laveur est un mammifère originaire d’Amérique du Nord. Il est essentiellement nocturne et un bon grimpeur grâce à ses doigts agiles et à ses griffes acérées. Il est reconnaissable à son pelage poivre et sel, son masque noir bordé de blanc autour des yeux et à sa queue avec des anneaux clairs et noirs. Le raton laveur mesure jusqu’à 1m et peser plus de 20 kg. Il est aussi un bon nageur alors que sur terre, il se déplace assez lentement. Animal curieux et intelligent, il emmagasine des réserves de graisse pour la saison froide et peut doubler son poids d’origine. En hiver, le raton laveur n’hiberne pas mais entre dans une période d’inactivité et de dormance, sauf dans les régions du Sud.  Le raton laveur vit plutôt en forêt, en bordure le long des cours d’eau et marécages et dans les régions agricoles. Opportuniste et facile à apprivoiser, il peut s’aventurer dans les villes nord‑américaines. Il est plus rare dans les Antilles où il est une espèce protégée. Son cousin, l’olinguito, vit essentiellement en Colombie et en Équateur.

En Europe, il a été introduit à cause de sa fourrure (fermes d’élevage) dans de nombreux pays (Fr.All.Suisse.Belg. Pays bas.DK.Autriche.Rep tchèque.ESP…). Aujourd’hui, il a proliféré et on en compte 100 000 en l’absence de prédateurs naturels. Considéré depuis 2016 comme une menace pour la faune locale, il est classé par le Conseil de l’Europe comme espèce invasive et son éradication est conseillée. Au Japon, leur importation a pour but la domestication. Dociles tout petits, les ratons laveurs deviennent agressifs et incontrôlables. Après 1500 ratons par an importés dans un écosystème inadapté, le gouvernement interdit leur importation. En attendant, ils prolifèrent, véhiculent des germes, pillent les cultures destinées à nourrir le bétail, éclusent les poubelles, et détériorent les temples où ils nichent.

Leurs menaces : 

  • La cohabitation avec l’homme : conflits, collisions (2 à 4 millions par an)
  • La malnutrition, les maladies : rage, gale, maladie de Carré, parasites…
  • La domestication quand ils sont petits surtout
  • La chasse (viande, fourrure) : à l’époque des amérindiens jusqu’aux trappeurs (en 50 ans au XXe s., + 1,7 million de ratons tués). Aujourd’hui, la fourrure a peu de valeur et difficile à travailler, mais les traditions persistent : activité culturelle, plats traditionnels.

Le raton laveur est le symbole de l’échec d’une introduction car sur des zones inadaptées où il n’a jamais vécu. 

Encourageons la protection du raton laveur mais dans son milieu d’origine

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Le castor

Le castor est une espèce ingénieur; il est herbivore et abat des arbres (jusqu'à 1 m de diamètre env.) pour accéder aux feuilles en utilisant ses incisives très tranchantes. Elles poussent en permanence et il les aiguise en frottant celles du haut contre celles du bas. Il est surtout connu pour les barrages, les digues et les huttes qu'il construit sur les cours d'eau et les rivières (avec du bois mort ou récemment coupé par lui). Principalement actif la nuit, le castor est adapté à la vie amphibie grâce à une fourrure épaisse et imperméable, de grandes pattes postérieures palmées et une queue large et aplatie de forme ovale, couverte d'écailles, qui lui sert de gouvernail quand il nage. Il n’y a aucune différence externe entre mâle et femelle. Le castor a des qualités de thermorégulateur; c’est pourquoi, Il vit dans des environnements très chauds et arides ou très froids en hiver.

Les principales menaces qui les ont conduit au bord de l'extinction sont :

  • la chasse (depuis l'Antiquité) pour leur fourrure, leur viande et leur sécrétion.
  • les collisions routières
  • la hausse des conflits avec l’homme
  • le braconnage, peu présent toutefois 

Avec l’interdiction de la chasse au castor dans de nombreux pays et aux plans de conservation, les populations se reconstituent peu à peu grâcet ne sont plus considérées comme menacées depuis le début du siècle. Mais leur  réintroduction ont aussi entraîné des problèmes de cohabitation, accentué par la diminution de leur habitat en Europe. Enfin, leur réintroduction aléatoire en Terre de feu castor (pour sa fourrure) en a fait une espèce invasive et destructrice car non adaptée à ce territoire.

Le castor est le seul mammifère avec l’homme qui aménage et construise à ce point son habitat. Dans les milieux boisés alluviaux, le castor « ouvre » de petites clairières inondées, ce qui favorise une biodiversité plus importante. Bûche et copeaux non consommés serviront d'aliment à de nombreux invertébrés et champignons et formeront un humus propice à la repousse des arbres. Ce sont les seules espèces à produire et entretenir des zones humaines et contribuent ainsi à la diversification des habitats. Il a été montré que l’environnement autour des tanières de castors et de leurs barrages est beaucoup plus productif. Une grande partie des tourbières de la toundra et des boisements du grand nord n’existeraient pas sans ces castors qui stockent l’eau pour l’été. Ils jouent donc un rôle dans l’équilibre d’écosystèmes aussi fragiles que primordiaux pour la préservation de la planète. Les zones humides sont des zones importantes de séquestration de carbone et de hotspots alors qu’elles connaissent une diminution constante.

Protégeons ces ingénieurs uniques pour sauver des écosystèmes fragiles.

La loutre

Les loutres sont des mammifères carnivores, majoritairement piscivore. Caractérisées par de courtes pattes, des doigts griffus et palmés et une longue queue, ses poils s'emboîtent les uns dans les autres (pas de couche de graisse) et l'isolent du froid. Animal solitaire, la loutre vit en eau douce sauf la loutre de mer qui vit aussi dans l’eau salée. Les loutres de mer dorment sur le dos dans l'eau. En groupe, elles se donnent souvent la main en dormant pour ne pas dériver et rester ensemble. Leur régime alimentaire est constitué en majorité de poissons. C’est un animal très joueur qui s’amuse souvent avec ses proies. Elles sont dotées de vibrisses (moustaches rigides) fort sensibles aux vibrations provoquées par leur fuite dans l’eau.

La loutre vit principalement en Hongrie (10 000). Dans de nombreux pays, les loutres ont disparu de tout ou partie de leur aire naturelle de répartition, comme les castors qui partageaient leur milieu de vie. Ces 2 espèces clés font l'objet depuis un siècle de programmes de protection et de réintroduction. La loutre étant particulièrement discrète elle fait souvent l'objet d'un suivi par recherche d'indice (poils, marquage de territoire, pièges photographiques) et d'un suivi télémétrique par puce électronique. La loutre est menacée et donc bénéficie du statut d'espèce protégée. Bien que l'animal soit protégé, ses populations continuent à diminuer ou peinent à se stabiliser.

Les principales menaces sont :

  • la chasse : pour sa fourrure (à pied avec des chiens, elle se réfugie sur les berges des rivières où les chasseurs la capturent avec une fourche, grâce à leurs chiens ou à des pièges autour de son terrier)
  • Les collisions : aux Pays Bas, c’est la 1ère cause de mortalité 
  • La pollution de l’eau 
  • la réduction des zones humides

La loutre joue un rôle majeur dans l’écosystème car elle ne s’attaque généralement qu'aux proies malades ou les plus abondantes. La loutre de mer se sert de galets ou pierres comme outil pour briser les coquillages trop résistants en les frappant sur son abdomen. Cela en fait l'un des rares animaux à se servir d’outils pour se nourrir.

Protégeons la loutre, espèce clé des zones humides 

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Le tapir

Les tapirs sont des ongulés dont la famille est très proche de celles des équidés et de rhinocéros. Son corps est massif et recouvert d’une peau très épaisse Il a une courte trompe qui lui sert à attraper sa nourriture. La plupart mesure 2m pour 1m de haut et de 150 à 300 kg. Principalement nocturne, il a une vue peu développée. Cet herbivore est méfiant et solitaire. 

Dans la nature, Le tapir est chassé par des félins, mais son principal prédateur reste l’Homme pour différentes raisons : 

  • Son cuir
  • Sa viande
  • Ses pseudo «vertus pharmaceutiques» ...

Selon la liste rouge de l’UICN, le tapir de Malaisie et du Brésil sont vulnérables et le tapir de Baird est en danger.

Le tapir joue ainsi un rôle clé dans la régénération de la forêt en disséminant les graines de ses déjections.

Protégeons les tapirs dans nos forêts pour équilibrer les écosystèmes.

Le cabiaï ou capybara

Le grand cabiaï ou capybara est le plus gros des rongeurs. Son nom signifie « mangeur d'herbe ». L'adulte mesure plus de 1 m. et pèse plus de 50 kg (jusqu'à 91 kg). Couvert de poils durs bruns, il a un large museau et de petites oreilles mais il n'a pas de queue. Le cabiaï fonde sa survie sur la cohésion sociale et son adaptation : diurne, il devient nocturne si la chasse est trop forte. Mammifère semi‑aquatique, il vit en Amérique du Sud.

Il n'est actuellement pas considéré comme une espèce menacée, mais dans la catégorie « Préoccupation mineure » à l’IUCN. Il a disparu dans certaines régions. Voici les menaces qui peuvent peser sur l’espèce :

  • Sa chasse est autorisée notamment en Guyane. Son élevage est autorisé au Vénézuéla et au Brésil pour sa viande. Le capybara est largement chassé pour sa viande ainsi que pour sa graisse, utilisée dans le commerce pharmaceutique. La peau est utilisée pour faire du cuir et pour sa fourrure.
  • Le divertissement : au Japon, on ouvre même des bars à capybaras, pour les caresser, en compagnie de chats; et le soir, on les descend dans des cages !
  • Considéré comme nuisible, car il peut manger les céréales ou fruits cultivés.

Malgré ces menaces, la multiplication d’aires protégées, son taux de croissance rapide, sa grande taille et son taux de reproduction élevé permettent au capybara de maintenir des populations viables et stables. 

Le capybara digère mieux certains végétaux que les bovins et chevaux. Son élevage permet une meilleure rentabilité. Il aide aussi à maintenir les zones humides naturelles qui pourraient autrement être drainées pour le bétail. On pense à développer ces élevages ailleurs, comme le Pantanal (Brésil), pour une gestion durable des milieux.

Protégeons les cabiaï qui un rôle écologique majeur pour la protection des milieux

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Vénézuela

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Pérou

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Le pecari

Les pécaris font partie de la famille des Tayassuidae et des suines, proches des porcins. Ils sont divisés en trois genres : le pécari à collier (plus répandu), le pécari à lèvres blanches et le pécari du Chaco. Cousins du sanglier, ils vivent en troupeaux dans les milieux forestiers; mais contrairement à son cousin pratiquement omnivore, le pécari est surtout végétarien et s'adapte à l'aridité du climat en variant les plantes qu'il consomme. Bains de boue, bains de poussière sont des moments importants de la vie des pécaris. La cohésion dans le groupe laisse supposer une grande solidarité face à un groupe concurrent ou à un prédateur.

D’une longueur d’environ 1 m avec une petite queue et haut de 50 cm au garrot, il pèse entre 25 et 40 kg. Les pécaris sont adroits de leurs pattes antérieures et s'en servent souvent pour saisir leurs aliments. Les individus plus âgés dominent les plus jeunes, encore immatures et les deux sexes y jouent un rôle comparable. Les groupes comportent autant de mâles que de femelles.

Ils vivent en Amérique centrale et du Sud, dans des forêts sèches ou humides selon les régions, absent des abords des installations humaines. Présente aux USA (l'Arizona et le Texas), l’espèce est surtout présente en Amazonie.

La population est plutôt stable pour les pécaris à collier, mais les deux autres espèces s'adaptent moins bien, menacées d'extinction, principalement par :

  • une chasse intensive (viande de brousse)
  • la régression de son habitat (essentiellement forestier)
  • les captures : comme animaux de compagnie. On cherche à mieux connaître leur alimentation naturelle pour tenter de les élever; selon le climat, l'élevage des porcs est souvent un échec.
  • le braconnage pour le cuir : 2 millions de peaux de pécaris à collier et 850 000 peaux de pécaris à lèvres blanches en 20 ans

Toutefois, certaines communautés au Brésil refusent de chasser et de consommer les pécaris selon leurs traditions. Ils pensent que dans chaque pécari, comme dans chaque tapir et chaque caïman, se réfugie l'âme d'un défunt de la tribu. D'autres tribus tuent les pécaris, avec une gestion méticuleuse.

Le commerce international du pécari à collier et à lèvres blanches sont réglementé par la Cites - en Annexe II, sauf pour les États‑Unis et le Canada, où la chasse est libre. Le pécari du Chaco, plus menacé, figure en Annexe I (chasse, capture et commerce interdits).

Protégeons ces animaux qui entretiennent nos sols

Le cochon nageur

Les cochons nageurs sont des cochons sauvages, vivant sur une île des Bahamas : Pig Beach, ou Pig Island, aux îles Exumas. Leur origine sur cette île est encore un mystère, entouré par plusieurs théories : ils auraient été amenés lors d’une des expéditions de Christophe Colomb; ou se seraient échoués après le naufrage de bateaux transportant du bétail entre les îles, il y a une dizaine d’années. 

Les habitants des îles alentours ayant pris l’habitude de venir en bateau les nourrir, les cochons nageurs se sont adaptés et ont petit à petit appris à nager pour aller à leur rencontre. 

Ils vivent en liberté et subviennent à leurs besoins de façon autonome, mais depuis la découverte de l’île par les touristes, leur vie paisible est menacée, pour cause : 

  • une alimentation inappropriée, certains touristes s’amusent à donner de l’alcool aux cochons. Déjà plusieurs d’entre eux en sont morts.
  • une interaction démesurée, la présence de touristes est quasi constante ce qui cause un dérangement.

Les cochons nageurs étant des cochons communs, ils ne sont pas explicitement une espèce menacée, mais si les pratiques touristiques sur l’île continuent ainsi, les cochons nageurs pourraient être amenés à s’éteindre. 7 sont déjà morts en une seule année à cause de l’ingestion de chips et bière !

Laissons ces cochons nageurs en paix

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Bahamas

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Les Açores

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Thaïlande

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Nouvelle Calédonie

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France

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La chauve‑souris

Les chauves‑souris sont appelées chiroptères. Ces animaux nocturnes volants sont souvent capables d'écholocation. Ils sont essentiellement actifs la nuit et se dirigent dans l'obscurité en émettant des ultrasons dont ils captent la réflexion, écholocalisant ainsi leurs proies et les obstacles. Les mégachiroptères, eux, se fient plus à leur vue et à leur odorat. Les chauves‑souris dorment en général 20 h par jour, la tête en bas. Les os de l'avant‑bras, les métacarpes et les phalanges du deuxième au cinquième doigt sont très allongés, qui forment la structure de l'aile. Le tissu qui forme l'aile des chiroptères est l'un de ceux qui se régénère le plus rapidement dans tout le règne animal. Elles vivent souvent en très grande promiscuité au sein de colonies souvent denses et préfèrent nicher dans des fissures sombres. Il en existe près de 1400 espèces (soit 1/5 des mammifères).

Les chauves‑souris ne mordent normalement pas, sauf en cas de rage de stade avancé. À cause de leur aspect étrange et de leur vie nocturne, elles sont souvent victimes d'idées reçues qui leur ont valu longtemps d'être persécutées. Notamment car comme les rongeurs et les oiseaux, elles sont des vecteurs pour certains virus zoonotiques (Ebola, de SRAS, ou encore de COVID‑1). Dans toutes les zones densément habitées et d'agriculture intensive, la plupart sont en déclin, mais il existe quelques exceptions dans des zones où leurs gîtes et colonies ont fait l'objet de mesures de protection ou restauration. Les raisons de ce déclin sont multiples et liées à l'activité humaine :

  • La pollution chimique toxique
  • Le dérangement par la fréquentation accrue de certains sites où elles sont nichées (tourisme de masse)
  • La réduction de l’habitat et la fragmentation forestière 
  • La pollution lumineuse : l'éclairage artificiel retarde le développement des jeunes de ces espèces et peut parfois anéantir toute une colonie.
  • Les surfaces réfléchissantes verticales sont des pièges sensoriels pour un grand nombre de chauves‑souris qui les confondent avec des voies ouvertes (collisions)
  • Les éoliennes constituent une menace sérieuse : attirées par ces dispositifs, elles peuvent subir une hémorragie interne due à la chute de pression dans le sillage de la pale. Le développement de l’éolien pourrait contribuer à l’extinction de la Chauve‑souris cendrée, une espèce migratrice nord‑américaine.
  • Les dérangements auditifs (tirs de chasse, ball‑trap, exercices militaires, feux d'artifice, pétards, chantiers…  peuvent les sortir de leur sommeil hivernal accélérant leur rythme cardiaque, augmentant leur température, et par conséquent les épuiser avant même le sortir de l'hiver.

Dans les zones anthropiques ou de déforestation, de nombreuses espèces de chiroptères sont en forte régression ou ont localement disparu. Certaines font l'objet de plans de restauration ou bénéficient d'un statut de protection, notamment en France.

Les chiroptères jouent ainsi un rôle écoépidémiologique particulier et d'importance majeure dans le monde animal. Les maladies qu'ils véhiculent contribuent à réguler les populations animales. De plus, les récentes épidémies ont suscité un intérêt pour l'immunologie. Des chercheurs travaillent à comprendre comment ils coexistent — généralement sans symptômes de maladie — avec ces virus ; probablement grâce à des mécanismes d'immunité innée et adaptative encore à découvrir, pourrait peut‑être déboucher sur les thérapies médicales et vétérinaires nouvelles et plus efficaces.

Soyons plus discrets et laissons la place aux chauve‑souris

Le suricate

Le suricate, surnommé «sentinelle du désert » fait partie de la même famille des mangoustes. Il mesure environ 25 à 35 cm de long avec une queue ajoutant environ 17 à 25 cm. Il a une fourrure brune ou grise avec des rayures sombres sur le dos, un ventre plus clair et une face marquée par des taches sombres autour des yeux. Il est principalement insectivore, se nourrit d'insectes, de larves, de scorpions et de petits vertébrés. Il mange aussi parfois des plantes et des fruits. Les suricates sont des animaux très sociaux qui vivent en groupes appelés "clans" ou "mobs" pouvant comprendre jusqu'à 30 individus. Ils sont connus pour leur coopération au sein du groupe, notamment pour la garde et l'élevage des petits. Les sentinelles de suricates se relaient aussi pour veiller sur le groupe en se dressant sur les pattes arrière et communiquent par cris pour prévenir des dangers. Les femelles sont capables de provoquer leur mise bas. Les vocalises des suricates sont relativement riches et varient en fonction de l'urgence de la situation. Ils vivent dans de vastes terriers aux entrées multiples, qu'ils ne quittent que dans la journée.

Résiliants, ils se sont parfaitement adaptés aux conditions de vie plutôt hostiles de ces zones arides. Le suricate vit dans les plaines semi‑désertiques du sud‑ouest de l’Afrique, en particulier dans le désert du Namib ou du Kalahari, dans les régions arides et semi‑désertiques du sud de l'Afrique, notamment en Afrique du Sud, en Namibie, au Botswana et en Angola. 

Les menaces potentielles pour les suricates sont :

  • la prédation : par les rapaces (comme les aigles et les faucons), serpents, chacals et grands félins. Leur comportement de surveillance et leur vie en groupe les aident à se protéger contre ces prédateurs.
  • la perte et fragmentation de l'habitat : par l'expansion agricole, le développement urbain et les activités minières limitant ainsi les ressources disponibles et augmentant leur vulnérabilité aux prédateurs.
  • les maladies et parasites : Les suricates peuvent être affectés par diverses maladies et parasites, notamment les vers intestinaux, les puces, les tiques et les maladies virales ou bactériennes. Les épidémies peuvent avoir un impact significatif sur les populations locales.
  • les changements climatiques : ils peuvent affecter la disponibilité des ressources alimentaires et des habitats appropriés pour les suricates. Des sécheresses prolongées, par exemple, peuvent réduire les populations d'insectes dont les suricates se nourrissent. Il a de lourdes conséquences en chaîne :

- la faible quantité de ressources disponibles, avec une raréfaction des proies (insectes et petits reptiles)

- la diminution des reproductions (été trop chaud ou sec) alors que seule la femelle dominante peut se reproduire

  • les activités humaines : Outre la perte d'habitat, les suricates peuvent être affectés par les activités humaines telles que les collisions avec des véhicules, les empoisonnements accidentels et la capture illégale pour le commerce d'animaux de compagnie.
  • la consanguinité : une menace réelle : 44 % des petits présentaient des signes de consanguinité. Ces jeunes sont plus frêles et plus fragiles.
  • des «interactions intraspécifiques» avec 20% de morts en « interne », au 1er rang des espèces. Les suricates tuent parfois un jeune du groupe afin d'accroître leur propre position sociale au sein de ce groupe.

Malgré ça, les suricates montrent une grande capacité d'adaptation à divers environnements et leur comportement social coopératif contribue à leur survie. La surveillance continue de leur population et la conservation de leurs habitats naturels sont essentielles pour assurer leur avenir à long terme. Ils sont également devenus populaires grâce à leur représentation dans les médias, notamment dans des documentaires et des films comme "Le Roi Lion".

Il est difficile de donner un chiffre précis sur la population totale de suricates dans la nature, car ils sont dispersés sur une vaste zone et il n'y a pas de recensement global exhaustif. Cependant, les suricates ne sont pas considérés comme une espèce menacée. Pourtant, c’est bien à cause du changement climatique qu’ils pourraient basculer sur la liste rouge des espèces menacées d’extinction ces prochaines décennies. Cette possibilité est en revanche à nuancer, car des hivers plus doux – consécutifs au changement climatique – pourraient contrebalancer les effets négatifs des étés plus rudes. Mais la façon dont l’espèce résistera véritablement au changement climatique reste incertaine.

Aidons les à s’adapter aux changements climatiques 


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La mangouste

Une mangouste est un petit mammifère carnivore appartenant à la famille des Herpestidés. Elle peut peser quelques centaines de grammes à de plus grands individus pesant jusqu'à 5 kg. Elle a généralement un corps allongé, des pattes courtes, et une queue touffue. Son pelage peut être gris, brun ou noir, souvent avec des motifs rayés ou tachetés. Les mangoustes sont connues pour leur agilité et leur courage. Elles sont souvent solitaires ou vivent en petits groupes familiaux. Certaines espèces sont diurnes, d'autres nocturnes. Elles se nourrissent principalement d'insectes, de petits vertébrés, d'œufs, et de fruits; mais peuvent aussi chasser et tuer des serpents.

Il existe des dizaines d'espèces de mangoustes, parmi lesquelles la mangouste égyptienne, la mangouste grise indienne, et la mangouste naine. Les mangoustes occupent divers habitats, incluant les savanes, les forêts, les zones rocheuses et les milieux urbains. Elles sont principalement trouvées en Afrique, en Asie et dans certaines parties de l'Europe et de l'Amérique.

Les mangoustes, comme de nombreux autres animaux, font face à plusieurs menaces qui peuvent varier en fonction de l'espèce et de leur localisation géographique. Voici quelques‑unes des principales menaces pour les mangoustes :

  • la perte d'habitat due à l'urbanisation et à l'agriculture (déforestation) 
  • les conflits avec les humains : prédation des élevages, image de nuisible
  • l’introduction d’espèces invasives (EEE) et maladies
  • les changements climatiques : sécheresse, forte chaleur, inondations peuvent affecter leurs habitats naturels donc la disponibilité des ressources alimentaires et abris.
  • la capture et le commerce illégal : vendues comme animaux de compagnie

En général, bien que certaines populations de mangoustes soient stables, d'autres peuvent être en déclin, et il est important de surveiller leurs habitats et de prendre des mesures de conservation adaptées à chaque espèce et région. La mangouste égyptienne est largement distribuée en Afrique et dans certaines parties de l'Europe (Espagne, Portugal). Elle est classée comme "préoccupation mineure" par l'UICN. La Mangouste grise est également classée comme "préoccupation mineure" par l'UICN et est commune en Inde et dans d'autres parties de l'Asie du Sud. La mangouste naine, aussi classée comme "préoccupation mineure", est largement répartie en Afrique subsaharienne.

Pour assurer la conservation des mangoustes, il est crucial de mettre en place des mesures de protection des habitats, de sensibiliser les populations locales à leur importance écologique, et de surveiller régulièrement leurs populations et les menaces auxquelles elles font face. Les mangoustes ont souvent été introduites dans certaines régions pour lutter contre les populations de rongeurs et de serpents, mais cela a parfois conduit à des déséquilibres écologiques.

Préservons les mangoustes des menaces anthropiques 


Le pangolin

Les pangolins (ou pholidotes) font partie de la famille des mammifères « manidés ». Ils sont insectivores et leur corps allongé est en grande partie recouvert d'écailles, ce qui leur vaut d'être aussi appelés fourmiliers écailleux, seuls mammifères au monde recouverts d’écailles. Il y a 8 espèces de pangolins recensées dans le monde, 4 en Afrique et 4 en Asie. À l’exception du pangolin géant, qui peut dépasser 30 kilos et 1,50 m, les 7 autres espèces vivant en Afrique et en Asie sont d'une taille similaire à celle d'un gros ragondin. Recouvert d’une armure d’écailles et doté d’une langue de 40 cm de long, le pangolin est l’un des mammifères les plus insolites du règne animal. Il porte ses petits sur son dos et, lorsqu’il est menacé, il se roule en boule pour se protéger des prédateurs. Cet animal ne peut pas vivre en captivité tant il est stressé.

Les pangolins vivent dans les régions tropicales et équatoriales d'Afrique et Asie du sud‑est. Espèce la plus braconnée au monde pour sa chair et ses écailles, le pangolin est pourtant d’un tempérament calme et pacifique. Ils voient leurs populations s'effondrer et la totalité des 8 espèces sont classées comme espèces en danger critique s’extinction.

  • Le braconnage et le commerce illégal : 20 tonnes par an concernés et près d’un million de pangolins auraient été capturés dans la nature et vendus au marché noir ! Des chiffres qui font froids dans le dos ! Dans certaines formes de médecine traditionnelle, les écailles de pangolin sont considérées comme un remède pour diverses maladies… donc elles valent très cher 
  • La viande de brousse : la viande de pangolin est considérée comme un mets délicat

Le pangolin joue un rôle essentiel dans son environnement : un rôle d’antiparasite naturel. Les scientifiques ont constaté qu’ils consomment 70 millions d’insectes chaque année ! Ils contribuent également à un écosystème plus sain en aérant le sol et en dispersant les nutriments avec leurs longues griffes pour creuser à la recherche d’insectes. Si les pangolins disparaissent, les fourmis et les termites risquent de proliférer dans les forêts et même parfois de menacer l'écosystème.

Les 8 espèces de pangolins sont interdites au commerce international. Les associations misent sur la prévention : formation des écogardes, sensibilisation des consommateurs, collaboration transfrontalière pour démanteler les réseaux, pression pour l’application de la loi…

Protéger le pangolin, c’est tout un symbole sur la conservation des espèces sauvages

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Les lucioles et vers luisants

La famille des lucioles et des vers luisants regroupe plus de 2 000 espèces connues de coléoptères produisant presque tous de la lumière (longueur d'onde de 510 à 670 nanomètres). Chez les lucioles, la plupart des femelles ne peuvent pas voler, avec ou sans ailes. Elles s'illuminent en utilisant la bioluminescence. La lumière que la luciole produit provient d'une réaction chimique produite à l’intérieur de son abdomen, enveloppé des organes « les photophores ». Ce mécanisme a été mis en évidence par le biologiste Raphaël Dubois en 1887. Les rythmes clignotants sont dûs au monoxyde d’azote qui contrôle l'interruption du signal lumineux, propres à chaque espèce. Certaines clignotent en groupe, ce qui permet aux mâles de mieux détecter les femelles et de trouver une partenaire de leur espèce.

Elles sont réparties sur tous les continents. Leurs larves vivent dans les forêts, les bocages, les landes, les ripisylves et les mangroves, souvent cachées le jour sous les tapis de feuilles mortes où elles recherchent des escargots, larves, vers qu'elles consomment après les avoir paralysés.

Elles sont l'insecte‑emblème de deux États américains et ont été déclarées « trésor national » au japon. Les lucioles sont en voie de régression presque partout dans le monde en raison de plusieurs facteurs  :

  • les insecticides 
  • la pollution lumineuse
  • les changements climatiques (surtout la hausse des températures).
  • la disparition de leurs proies et de leurs habitats (herbacées)

Il faut environ 5 000 lucioles pour produire une lumière équivalente à celle d'une bougie. L'éclairage artificiel peut perturber les lucioles, comme il perturbe de nombreuses autres espèces nocturnes. On trouve des larves qui montent sur des poteaux de lampadaire pour se transformer en pupe en s'exposant à leurs prédateurs diurnes et au soleil qui risque de les déshydrater. Certains individus sont également parfois attirés et « piégés » par des diodes électroluminescentes. La lumière artificielle entraine aussi moins de fécondations : certaines femelles répondent moins au mâle en approche. Les lucioles européennes constituent un nouveau groupe pour étudier l'adaptation génétique aux environnements changeants. Etant distribuées au sud et au nord des Alpes, elles se sont adaptées à divers écosystèmes.

Ces insectes, en tant que petits prédateurs de la strate herbacée et buissonnante, jouent un rôle important dans leur  niche écologique en limitant notamment la pullulation des chenilles, escargots et limaces. Leur présence en nombre  est aussi un indicateur de bon état de naturalité de l’environnement nocturne. Malheureusement, ce phénomène de bioluminescence est devenu très rare hormis dans des lieux éloignés de l'agriculture, et dépourvus d'éclairage artificiel.

Protégeons les ainsi que leur écosystème entier pour faire perdurer la magie de la bioluminescence.

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