CHILI SAUVAGE

Nord est :

• PN Tortuguero : Surnommée « la petite Amazonie », il comprend un ensemble de canaux et lagunes entre forêt tropicale humide et mer des Caraïbes. Le parc est à la fois marin et terrestre, où se faufilent jaguars, iguanes, singes hurleurs, capucins et atèles mais aussi loutres, crocodiles, caïmans et lamantins. De juin à septembre, les plages sauvages accueillent des milliers de tortues marines de 4 espèces (luth, verte, caret et caouanne) venues pondre.
• Réserve naturelle Pacuare : Zone isolée et confidentielle, abritant de nombreuses espèces sauvages telles que des jaguars, des singes, des oiseaux. Parfaite alternative à Tortuguero, au sud, la station biologique Tortuga vous fera assister à l’éclosion de tortues protégées (tortues luth; c’est un lieu de recherche pour les biologistes, un centre d’éducation et un vecteur d’ecotourisme vertueux.
• La vallée de Sarapiqui : au nord de San José, elle reste peu fréquentée. Elle compte pourtant une dizaine d'aires protégées comme la Réserve de Faune Sylvestre de Barra del Colorado, le PN Braulio Carrillo, la station biologique Selva. Idéal pour observer des singes, serpents, grenouilles, écureuils, papillons, des oiseaux et plus rarement des jaguars et pumas.
• Boca Tapada : proche du Nicaragua, c’est une alternative à Tortuguero, hors des sentiers battus. Situé dans des zones humides (rainforests), ce biotope abrite des centaines d’espèces d'oiseaux comme des aras, des singes et des paresseux. Le rio San Carlos permet de faire des safaris en bateau pour observer crocodiles, caimans, tortues, mais aussi de faire du rafting ou du kayak.

Est :

• PN Cahuita : sur la côte caribéenne, près de Puerto Viejo de Talamanca, laissez‑vous porter dans une ambiance « rasta » et surf. Créé en 1970 pour protéger les 14 km de barrière de corail, on peut y pratiquer la plongée ou PMT dans des eaux cristallines. Côté terrestre, au son des singes hurleurs, vous pourrez aussi y apercevoir des paresseux, reptiles, coyotes, pécaris, ratons laveur, agoutis… À proximité, la communauté BriBri vit au rythme des pirogues et propose des expériences inoubliables : la découverte de plantes médicinales, tir à l’arc, baignade dans une cascade en pleine jungle…

Centre :

• PN Turrialba : À 1h30 de San José, 1250 ha protégés pour découvrir le volcan Turrialba, le site archéologique de Guayabo et randonner en montagne. Le volcan (3 339 m) contient 3 cratères dont un toujours actif. À 24km, la ville du même nom est réputée pour son air pur, son café, ses descentes en rafting, ses traversées en kayak et en canyoning. Par temps clair, on aperçoit son “jumeau” l’Irazu (3 432 m). Son lac acide aux couleurs changeantes du gris au turquoise est resplendissant.

• PN Volcan Poàs : à 1 h de San José, le parc le plus visité est toujours actif. Son lac d’acide et son immense cratère en font un incontournable. Sur la route, vous apercevrez peut‑être des coatis qui vous demanderont à manger. Ne cédez pas à leurs beaux yeux car la dépendance au nourrissage leur est néfaste.

Nord ouest :

• PN Arenal : à 15 km de la ville de Fortuna, le PN doit son nom au volcan Arenal et son lac. En 1968, une éruption a détruit les villages alentours; de 1998 à 2010, des coulées de lave étaient fréquentes. Ce volcan est emblématique pr sa forme conique parfaite. Le PN est l’endroit idéal pour randonner, faire du VTT, de la tyrolienne, des ponts suspendus ou encore se prélasser dans les sources d’eau chaude.

• PN Tenorio : zone plus secrète, le parc abrite la cascade et le Rio Celeste, une rivière aux eaux turquoise. La baignade dans le Rio est interdite mais alimente des sources d’eau chaude dans lesquelles vous pourrez vous tremper. Attention :  l’ascension du volcan Tenorio nécessite une autorisation spéciale.
• Refuge national de la vie sauvage Caño Negro : à la frontière avec le Nicaragua, le parc est connu pour son observation ornithologique.  À bord d’un canoë, en kayak ou en bateau, on peut apercevoir des tortues de rivière; mais aussi des ocelots et des jaguars plus rarement. C’est une bonne alternative à Tortuguero.
• PN Rincon de la Vieja : 3 écosystèmes constituent le parc : la forêt tropicale sèche, tropicale humide et nuageuse. 32 rivières et des bassins de boues bouillonnantes traversent le parc dans le secteur de las Pailas et Santa Maria. On peut y observer 300 espèces d’oiseaux des cerfs de Virginie, tatous, tapirs, pécaris, fourmiliers, iguanes, coatis mais aussi quelques ocelots, pumas et jaguars. De mars à mai, il vaut mieux éviter à cause d’une végétation brûlée.
• PN Guanacaste : proche du Nicaragua, au nord de Liberia, où se trouve un aéroport secondaire. Au nord, les volcans Cacao et Orosi dominent et le parc reste le réservoir en eau de la région, formant un couloir biologique de renom. Il est relié au PN de Santa Rosa et forme l’une des plus grandes réserves biologiques du monde. Une richesse étudiée par des centaines de spécialistes, où se croisent jaguars, tortues marines, tapirs, ocelots, pumas, reptiles, oiseaux, chevreuils, agoutis…

Côte Pacifique nord :

• PN Santa Rosa : situé à 35 km de Libéria, il est aussi connu pour abriter La Casona, un site historique. Créé en 1971, sa diversité crée un contraste étonnant selon les saisons : mangroves, marais, savanes, forêts de feuillus, forêts de chênes, forêts de conifères, plages. Ces plages abritent notamment des crocodiles et des surfeurs qui cohabitent. Autres reptiles et singes (hurleurs, araignée et capucins), mais aussi des ratons laveurs, tatous, coatis et pécaris seront sûrement au RDV. Avec de la chance, vous croiserez peut‑être des jaguars, ocelots, pumas ou Cerfs de Virginie. 
  • La Playa Nancite accueille chaque année les tortues marines Ridley, de août à octobre. Le spectacle est tout simplement incroyable et très réglementé.
  • Le Refugio National de Vida Silvestre Bahia Junquillal (à 30 mn), une réserve naturelle de 500 ha, idéale pour se baigner ou pour pratiquer le snorkeling et permet d’observer des pélicans, coatis, singes…
  • La Isla Murciélago : en face, est une île paradisiaque réputée pour la plongée sous‑marine. À 30 m de profondeur, on y rencontre des requins‑taureaux massifs ou encore des raies mantas. Un paradis sous l’eau pour plongeurs aguerris.
• Golfe de Papagayo : un littoral avec des plages paradisiaques et des hôtels luxueux de renom.
• PN Las Baulas : à côté d’une station balnéaire très touristique, Tamarindo. Haut lieu de nidification où des milliers de tortues marines viennent pondre de novembre à février, le PN est créé en 1991 pour les protéger du braconnage et du tourisme de masse. Les tortues luth sont en voie de disparition (filets de pêche, sac plastique…). Accompagné d’un guide, vous apprendrez tout sur la conservation de cette espèce fragile. Les sorties nocturnes vous permettront d’observer respectueusement les œufs éclore sur la plage des tortues vertes, noires et luth. Un moment magique ! 
  • Playa Grande, Playa Ventanas, Playa Carbon et Playa Langosta, Plage de Junquillal
  • Cerro El Morro, entouré d’une foret protégée, surplomb le PN
  • Isla Capitan : petit île, paradis pour faire du snorkeling, accessible en bateau ou en kayak. Interdite d’accès la nuit pour ne pas déranger les tortues durant leur processus de reproduction
  • Estuaire de Tamarindo : à l’extrémité de Playa Grande, des km de mangroves, à parcourir en canoë, sont le refuge de des crocodiles, caïmans, coatis, singes, fourmiliers et des espèces d’oiseaux 
• Ostional à Samara : de nombreux visiteurs viennent lors des «Arribadas», phénomène qui accueille des milliers de tortues sur la plage Ostional, d’août à octobre, durant la saison des pluies.
  • Le Refuge National de Vie sauvage d’Ostional : son but est de préserver la zone de nidification des tortues olivâtres et d’apporter un soutien aux populations locales. On autorise, dans un cadre réglementé, la collecte des œufs de tortues pour lutter contre le braconnage. L’association organise cette collecte et organise des tours d’observation des tortues avec des guides locaux.
  • Nosara est le point de chutes idéal pour y assister (à 15 min). On observe aussi d'innombrables animaux dans les mangroves denses : des singes, des oiseaux sauvages et des reptiles.
  • Les plages de Punta Indias à Playa Guiones (nord d’Ostional à Samara) sont devenues une référence écologique, car le lieu de ponte des tortues de Kemp

• Sud de la péninsule de Nicoya :

  • Samara : contrairement à Tamarindo (plus haut) qui souffre du tourisme de masse, Samara reste une station balnéaire authentique et où il fait bon vivre, avec de magnifiques plages

  • PN Barra Honda : sa forêt tropicale cache d’immenses grottes souterraines qui s’étendent sur +240 m de profondeur.

  • PN Cabo Blanco : sur la pointe sud de la Péninsule de Nicoya, vous y trouverez un forêt secondaire et des plages sauvages où vous apercevrez singes, reptiles, agoutis, chevreuils, papillons, oiseaux…

  • Refugio de Fauna Silvestre Curù : un petit paradis de biodiversité pour une déconnexion garantie ! Une grande diversité d’oiseaux qui y nichent en font un spot d’études ornithologiques au travers des sentiers de randonnée. Vous pourrez aussi parcourir les plages : Curú, Poza Colorada et Playa Quesera et y faire du snorkeling ou la plongée sous‑marine.

  • Golfe de Nicoya : il regroupe les plus belles îles du pays que vous pourrez découvrir en bateau à travers une richesse naturelle mais aussi culturelle intenses. Séjournez dans notre petit paradis pour nager, faire du paddle ou du kayak à travers les planctons bioluminescents. Les cétacés et tortues marines peuvent également être au RDV.

• PN Palo Verde : le parc a été conçu pour protéger les mangroves et les centaines d’oiseaux qu’elles abritent : cigognes, ibis blanc, jacana mais aussi des serpents, des crocodiles, des grenouilles…

Ouest :

• Monteverde : dans une région montagneuse (1500 m d’altitude), cette réserve biologique est connue pour la grande biodiversité de ses forêts de nuages (Forest Cloud Monteverde). Elle abrite d'innombrables espèces sauvages : des jaguars, ocelots, singes et des oiseaux comme le quetzal ou le colibri. Les sentiers balisés traversent une végétation luxuriante et permettent une observation au‑dessus de la canopée grâce aux ponts suspendus et tyroliennes. Le brouillard omniprésent ajoute un côté mystique au lieu. À proximité, la réserve Santa Elena et Curi- Cancha apportent un supplément d’âme à la région.

• PN Carara : au confluent des influences sèches du Pacifique Nord et humides du Pacifique sud, cet écosystème proche de l’Amazonie. Sa proximité avec San José (à 1h) en font un site très visité : refuge privilégié des aras mais on peut aussi observer des singes, crocodiles, pécaris, paresseux, serpents, margays, ocelots, cerfs de Virginie, agoutis, tatous, kinkajous…

Côte Pacifique sud :

• PN Manuel Antonio : 2ème parc le plus visité, il est aussi le plus connu et le plus petit du pays. Ses 4 plages très accessibles sont de vraies cartes postales. À part sa surfréquentation, c’est un bijou terrestre et marin; évitez donc les dimanches et vacances scolaires d’hiver. Le parc est réputé pour ses paresseux, ses singes, ses ratons laveurs mais aussi de beaux oiseaux comme les toucans, les motmots et même des tatous…

• PN Marino Ballena : à 4h de San José, ce parc, essentiellement marin, est assez peu visité. Il est bordé d’immenses plages : Piñuela, Ballena, Arco, Colonia et Uvita :

  • 2 saisons : entre juillet et octobre et entre décembre et avril, en font un excellent spot pour observer les baleines à bosse. Des centaines viennent ici pour mettre leurs petits au monde. Elle n’est pas le seul cétacé visible lors d’une sortie en bateau (3h30 env) : on peut aussi voir des tortues marines, des dauphins et des globicéphales. 

  • Dominical et Uvita : les alentours regorgent de cascades, de rivières, de sentiers dans la jungle pour observer des aras, des singes et les reptiles mais aussi pour de multiples activités : plongée, snorkeling pour observer les tortues marines, dauphins, requins‑baleines, raies Mantas et le corail; programmes de reforestation, visites de refuges d’animaux…
  • Punta Uvita, mieux connu sous le nom de Whale Tail Beach : à marée basse, un banc de sable en forme de queue de baleine se forme.
• Péninsule d’Osa :
  • Ojochal : aux portes de la zone humide, la réserve playa tortuga est un centre de recherche et d'éducation biologique, créé en 2009 par des membres de la communauté et des scientifiques costariciens. Ce projet de conservation des tortues marines met l'accent sur l’impact positif de la vie marine, étudie la population de tortues marines sur la plage de Tortuga comme lieu de nidification. Il y a une écloserie pour protéger les œufs et les bébés tortues.
  • Les zones humides Térraba‑Sierpe : une des plus grandes mangroves (rouges, noires et de thé) du monde, avec ses 9000 ha, déclarée patrimoine mondial, pour le caractère unique de l’archéologie précolombienne ! Cet immense marais abrite une énorme variété d’espèces végétales et animales, qui se rapprochent pour boire de l’eau, un spectacle vivant étudié par les plus grands scientifiques et biologistes. Une zone sauvage protégée qui agit aussi comme une barrière naturelle contre les événements météorologiques et abrite une biodiversité de grande valeur écologique, dont 9 espèces menacées comme le puma et le jaguar. L'exploration de ce paysage aquatique en bateau offre une perspective intime de cet écosystème fragile : des poissons, crustacés et reptiles comme les crocodiles, les caïmans et les boas.
  • PN Corcovado : L’un des endroits du monde le plus dense biologiquement selon le National Geographic. L’accès se fait par Puerto Jiménez ou Bahia Drake. La visite guidée du parc est obligatoire et à réserver à l’avance. Plusieurs activités et excursions diurnes et nocturnes sont incluses ou proposées par les hôtels du parc. 
    • La plus grande forêt primaire (500 espèces d’arbres) d’Amérique côté Pacifique où se croisent 4 espèces de singes : le singe hurleur, le singe capucin, le singe écureuil et le singe araignée, pécaris, ratons laveurs, fourmiliers, aras, toucans, tapirs, paresseux, crocodiles, iguanes, +100 espèces de grenouilles, des agoutis, et des serpents (dont le fer‑de‑lance, serpent le plus dangereux d’Amérique Centrale). Vous croiserez rarement jaguars et pumas.
    • Une partie littorale sauvage pour voir 4 espèces de tortues marines ou les planctons de bioluminescence. Des sorties en mer permettent d’observer les baleines (juin à novembre et décembre à mars) et les dauphins du Golfe Dulce (toute l’année)
    • L’Isla del Caño : à 20 km au large, elle est un véritable paradis pour faire du snorkeling et plonger dans une eau transparente pour observer les couleurs du récif corallien mais aussi une faune marine remarquable comme les requins, les raies manta et les dauphins.
• PN Piedras Blancas : face au PN Corcovado, il a été pensé pour protéger les forêts tropicales et les plages du Golfe Dulce. Les eaux cristallines du parc permettent de pratiquer différentes activités comme la plongée en apnée ou le kayak. Il peut être une alternative au PN Corcovado, plus cher et plus prisé.

Sud :

• San Gerardo de Dota : À moins de 2h de San José, c’est un petit village isolé dans les montagnes de Talamanca, avec 14 écosystèmes différents! Une forêt nuageuse profonde sert de refuge pour un grand nombre de mammifères, d'insectes, d'amphibiens et de plantes étonnantes! Plus de 170 espèces d'oiseaux dont les magnifiques colibris ont été recensées dans la région. Le Parc National Los Quetzales est l’un des meilleurs spots pour observer le magnifique et rare Quetzal Resplendissant.